ÉCHOBAT continue son développement de l'écoconstruction solidaire sur tout le territoire français avec une nouvelle arrivée! Début octobre, Sergio SOTO CAMARGO a été recruté comme chargé d’animation et de développement du réseau en Bretagne, afin de poursuivre la dynamique déjà impulsée. Nous sommes maintenant une quinzaine dans l'équipe et ce n’est pas fini !!
Quel est ton parcours ?
Après mon Bac, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire (comme la plupart des gens, je pense). J’étais très fort en sciences et mes professeurs m’ont conseillé de faire une prépa scientifique en me disant que « je pouvais faire tout ce que je voulais après ça ». À ce moment-là, je songeais déjà à réaliser des études d’architecture, pour autant il était vrai que j’aimais beaucoup les sciences. J’ai donc suivi ce conseil et j’ai fait mes deux ans de prépa, MPSI et PSI*.
J’ai adoré ma prépa et tout le contenu des cours cependant, je ne m’identifiais pas du tout dans les perspectives qu’offraient la suite des écoles d’ingénieur. C’est pourquoi, à la fin de mes deux années de prépa, j’ai postulé pour un parcours recherche en Angleterre, maths et physique. C’était pour moi une manière de voyager, d’apprendre l’anglais, continuer dans les sciences, découvrir la recherche et prendre un temps de discernement pour réfléchir à ce que je voulais faire.
Par la suite, j’ai décidé de faire des études d’architecture en intégrant l’école d’architecture de Nantes. J’ai obtenu mon diplôme et j’ai adoré mes études d’architecture.
J’ai ensuite travaillé en agence, découvert le monde de la maîtrise d’œuvre dans les marchés publics et privés, ainsi que les réalités du chantier et de l’industrie de la construction. J’ai également eu l’occasion de réaliser quelques missions en indépendant. Après avoir travaillé à Nantes, je suis rentré en Bretagne avec ma copine, et c’est à ce moment que j’ai découvert ÉCHOBAT…
Qu'est-ce qui t’as motivé à rejoindre ÉCHOBAT ?
Les valeurs, l’équipe et les missions. C’est la première fois que je me sens autant en phase avec mes convictions, avec mon projet professionnel et mon projet personnel (qui est de revenir m’installer en Bretagne). J’ai besoin de servir et je suis amoureux des matériaux bio-sourcés et géo-sourcés (vive la pierre et la terre crue).
Quelle est ta vision de l'écoconstruction solidaire ?
Cela rejoint vraiment la devise de l’association « construire avec un faible impact environnemental et un fort impact social », le but est de construire sainement, pour les humains, comme les autres êtres vivants et leur environnement. Il s’agit de retrouver du sens et de la mesure dans un secteur économique qui l’a totalement perdu, depuis la révolution industrielle. De même pour l’implication dans l’économie sociale et solidaire, il s’agit purement de ce que l’économie en soi devrait être et faire. L’économie devrait être profitable pour le plus grand nombre et non l’inverse. C’est encore pour moi une question de bon sens et de mesure.